Déconnexion au travail

Les Français furent les premiers à se doter d’une législation protégeant le droit à la déconnexion des employés. Depuis, une dizaine de pays européens ont emboité le pas. Au Canada, l’Ontario s’est dotée d’une loi sur le sujet en vigueur depuis 2022.

Au Québec, c’est aux équipes de convenir de leurs pratiques pour protéger les périodes de pauses de chacun. Le ministre du travail n’a pas jugé nécessaire de faire adopter une loi sur la déconnexion expliquant que nos lois actuelles offrent déjà des protections.

Convenir de déconnexion en équipe - sur quoi s'entendre ?

Les équipes qui souhaitent encadrer leurs pratiques d’affaires pour veiller à la déconnexion de chacun conviennent généralement des deux éléments suivants :

Nos heures de disponibilités et d’indisponibilité : il s’agit de définir à partir de quelles plages horaires nous nous considérons en pause. Ces périodes peuvent être alignées ou non sur les heures d’ouverture de l’entreprise. Des équipes choisirons de se donner de la flexibilité en étirant exemple jusqu’à 19h. la période où nous pouvons se rejoindre.
Qu’est-ce que qu’une urgence et comment nous communiquerons ensemble dans ces situations : une urgence est habituellement liée à une demande client ou à la dégradation de matériel. Évidemment, « j’avais peur d’oublier ! » ne constitue pas une vraie urgence !

Déconnexion, protection des périodes de pauses et santé mentale

Pourquoi parler de déconnexion ? Parce la protection des périodes de pauses contribue au maintien d’une saine santé mentale. C’est pour permettre aux équipiers de bénéficier de riches moments de récupération. Cela permet aussi de maintenir un équilibre de vie que les équipes se dotent de plus en plus de règles de conduites pour communiquer à l’extérieur des heures ouvrables.

Ce balado guide les discussions des équipes qui souhaitent aborder la déconnexion et partage des exemples concrets pour nourrir les réflexions.