Les statistiques sont éloquentes ; si nos travailleurs expérimentés (60-69 ans) avaient le même taux d’activité professionnelle que leurs confrères ontariens, nous comblerions 1/3 des postes présentement vacants dû à la pénurie de main d’œuvre. Équipe, entreprise, la question se pose : en faisons-nous assez pour attirer ce riche bassin d’employés formés, loyaux et disponibles en grand nombre dans nos organisations ?
Nous aurions tort de croire que nos approches traditionnelles de recrutement et de gestion conviennent à cette population. D’abord, seulement 28% d’entre-deux retournent ou demeurent sur le marché du travail pour des raisons pécuniaires. La majorité d’entre-deux le font pour collaborer en équipe, briser l’isolement et, pour 35% d’entre eux, redonner à la société.
Le profit unique des travailleurs expérimentés influe sur nos pratiques de recrutement et de fidélisation.
Éviter les mots reliés au travail ; ce n’est pas ce qu’ils recherchent. Privilégier des termes comme venez collaborer avec nos équipes ou contribuer à nos projets. Il ne faut pas hésiter à être explicite ; noter sur les descriptions de poste que tous les profils sont bienvenus, incluant les 60 ans et plus.
Autre idée : à partir du site web dans la section carrière, prévoir une sous-section pour les travailleurs expérimentés, utiliser un vocabulaire et des photos parlants pour eux.
Promouvoir les offres d’emplois là où ils sont présents en fonction du profil recherché.
Respecter ses engagements et proposer un travail adapté aux attentes et aux motivations du travailleur expérimenté. Voici des adaptations gagnantes :
Ce balado propose des exemples concrets d’adaptation de pratiques de recrutement et de gestion pour être attrayant auprès des travailleurs expérimentés de 60 à 69 ans.
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