L’absentéisme s’est accru de 19 % entre 2017 et 2022. Non, ce n’est pas la pandémie – l’indicateur est calculé à partir de la moyenne de l’absentéisme entre 2017 et 2019 par rapport à 2022.
76% des gens se disent fatigués au travail. 50% d’entre eux témoignent expérimenter des enjeux de sommeil. Que peuvent faire les équipes pour réduire la fatigue professionnelle ?
Selon l’Institut du Québec, si nous arrivions à réduire l’absentéisme dans le système de santé au Québec, nous pourrions enrayer tous les enjeux de postes laissés vacants à cause de la pénurie de main d’œuvre.
Le Québec requière 17% plus de ressources pour réaliser le même milliard de PIB que l’Ontario selon le bilan de l’emploi 2022. Frustrant de se constater que nous sommes ainsi significativement moins productifs que nos voisins. Cette différence s’explique d’abord par un retard dans l’automatisation de nos organisations. Suit ensuite notre haut taux d’absentéisme.
14% du 19% d’augmentation de l’absentéisme s’explique par des enjeux de santé, principalement de santé mentale. Seulement 5% de l’augmentation est relié aux enjeux familiaux.
La loi modernisant le régime de la Santé et sécurité au travail déployée en 2021 guide (et impose) aux employés d’agir en lien avec les risques psychosociaux pour réduire les enjeux de santé mentale vécus par les employés.
Les risques circonscrits par l’INSPQ sont un excellent point de départ :
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