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Quiet Quitting : Les gens démissionnent-ils vraiment en silence ?

Balado Quiet Quitting

Démission silencieuse (Quiet Quitting), Qu’est-ce que ca veut vraiment dire? Tendance ou mode passagère? Les gens sont-ils vraiment désengagés?

Parlons de ce silence pour déjouer le désengagement des équipes.


Le Quiet Quitting en chiffres

 

Nos employés ou nos collègues quittent-ils vraiment en silence ? 

C’est un concept qui fait couler de l’encre et qui est devenu viral.  

En effet, un sondage sur l’engagement des équipes a été publié à la fin de l’été 2022 présentant les taux d’engagement et de désengagement des 15 000 personnes sondées.  

Ce qui ressort, c’est que 18% des employés étaient activement désengagés : c’est le plus haut taux depuis cette dernière décennie.   

 

Le Quiet Quitting vs le désengagement

 

Le désengagement est le faire le strict minimum pour ne pas perdre son emploi mais aussi de ne pas faire toutes ses heures de travail. Un détachement psychologique s’opère avec l’entreprise et avec l’équipe. De fait, lorsque les personnes sont activement désengagées, elles vont dire qu’elles sont passivement en attente d’une meilleure opportunité d’emploi.  

Tandis que le désengagement exprime le désengagement, le Quiet Quitting est le fait de faire strictement ses heures de travail. Cependant,  cela ne signifie pas nécessairement être activement désengagé.  

Par conséquent, on peut donc faire du Quiet Quitting sans être désengagé. Être activement désengagé implique donc de faire du Quiet Quitting.

Ce concept n’est pas étranger au phénomène de la Grande Démission qu’on a connu en 2021 où 26 millions d’américains ont quitté leur emploi en 6 mois.  

 

En effet, le sondage de l’été 2022 montre que 50% de ces gens qui ont quitté leur emploi regrettait leur décision. Par conséquent, leur vision est de ne pas quitter leur emploi, mais de ne pas faire plus que ce qui est requis.  

 

Les populations face au Quiet Quitting

 

Les 35 ans et moins qui télétravaillent à temps plein ont tendance à être plus activement désengagés que les autres populations. 

 

Les gestionnaires sont quant à eux 33% à être engagés dans leur emploi. Cela signifie que 2 gestionnaires sur 3 sont activement désengagés et cela a une très grande incidence sur leurs équipes. Les employés vont donc se sentir délaissés et mis de côté.  

 

Les solutions


Comprendre la réalité vécue par les personnes faisant du Quiet Quitting.  

Les gestionnaires déclarent que les équipes ont une très grande charge de travail, et qu’il serait bénéfique de réactualiser les attentes, les ratios et les ressources qui sont à leur disposition.  

Il faut donc prendre le temps d’écouter attentivement et créer des ponts de communications pour solutionner ces enjeux.  

Il faudrait également favoriser les rencontres “one on one hebdomadaires d’une durée de 15 à 30 minutes afin de permettre une connexion des parties.