Pénurie de main d’œuvre dès chiffres à la réalité : tout le monde en parle… mais qu’est-ce que ca veut vraiment dire? À quoi peut-on s’attendre pour les prochaines années?
Et si le pire était à venir en matière de disponibilité de travailleur?
La pénurie de main d’oeuvre n’est pas un phénomène nouveau, cela fait 5 ans que nos postes sont en croissance au Québec et que notre taux de chômage est en baisse continue.
En 2022, nous avions 250 000 postes à pourvoir.
En 2030, il est anticipé que nous ayons 1 million de postes à pouvoir.
Donc même si ce phénomène n’est pas récent, il est loin d’être terminé : le creux de la vague va alors être aux alentours de 2030.
En avril 2022, le taux de chômage était de 3,9%. C’est le plus bas taux jamais enregistré : habituellement, nous sommes autour de 4,5%.
Pour ce qui est du vieillissement de la population : en 2020, nous avons atteint le creux historique de 9.5 naissances par 1000 habitants au Canada.
Nous pouvons remarquer que cette réalité est présente au Québec, au Canada, aux États-Unis et dans la majorité des pays industrialisés. Certains pays sont épargnés mais cette tendance est définitivement lourde et répandue.
Certains pays se démarquent par une combinaison de phénomènes comme le Japon, mais c’est également le cas au Québec : une pénurie de main d’oeuvre avec un vieillissement de la population. Au Québec, la population “vieillit” plus rapidement qu’au Canada.
Pour chaque personne qui part à la retraite, nous avons 0.8 personne qui entre sur le marché du travail. Il y 20 ans, le ratio était de 1.3. Le déficit se crée et il augmente avec le temps.
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